Changement de cap pour Joost, la TV en peer to peer


  Catégorie : Informatique   Ajouté le : 15/10/2008 14:58
  Ajouté par : wasla   Lectures : 6958
  Commentaires : 0   [ Poster un commentaire ]   Note : Non évalué
  

Le système de vidéo à la demande créé par les fondateurs de Skype se mue en un service purement Web, qui ne nécessite plus de logiciel. Annoncé en 2007 comme le service qui devait révolutionner la TV en ligne, Joost n'a pas réussi à conquérir les internautes. Sur le papier, le concept imaginé par Niklas Zennström et Janus Friis, fondateurs de Kazaa et de Skype, était pourtant prometteur : Joost avait pour but d'offrir aux internautes un accès gratuit et légal à des milliers de programmes TV, de films et de vidéos musicales à la demande, le tout étant diffusé en peer to peer pour optimiser la qualité de l'image. Mais dans les faits, le système n'a pas convaincu, au point que ses créateurs ont décidé de le remanier en profondeur. Principale modification, l'utilisation de Joost ne nécessite plus l'installation d'un logiciel spécifique. Cette étape pouvait rebuter certains internautes et excluait les utilisateurs de Linux. Depuis ce mardi 14 octobre 2008, le service est directement accessible sur joost.com, où les vidéos sont diffusées en Flash. Seule une inscription est requise. Le « peer to peer » en option Ce changement n'est pas si anodin qu'il y paraît. Car en abandonnant son logiciel client, Joost fait une croix sur le mode de diffusion en peer to peer qui en faisait l'originalité. Mais les pères de Skype et KaZaa ne pouvaient pas totalement l'abandonner. Ainsi, Joost évoque sur son blog le lancement prochain d'une version « Premium » du service, qui nécessitera l'installation d'un plug-in sur son navigateur. Celui-ci aura très certainement pour but de gérer le peer to peer, mieux adapté à la diffusion des gros flux vidéo : « Cette version nous permettra de diffuser des programmes haute définition et en direct », se contente d'indiquer Mike Volpi, PDG de la société, sur son blog. Joost n'a pas seulement évolué d'un point de vue technique. La classification de son catalogue - qui compte environ 35 000 programmes fournis par des chaînes comme CNN, MTV, TV5 ou Reuters - a aussi été revue pour faciliter la recherche des utilisateurs. Ces programmes sont maintenant triés par genre (émissions, films, musique) avec des sous-catégories associées (Animation, comédies, drames...). Mais force est de constater que la navigation dans le catalogue est toujours aussi absconse, à moins de rechercher un programme précis. Du communautaire pour doper l'audience Dernier point du revirement stratégique de la TV en ligne : le communautaire. Les utilisateurs peuvent désormais recommander leurs vidéos favorites, savoir ce que regarde leurs « amis » ou commenter ensemble un même programme. Avec ces fonctions purement « Web 2.0 », Joost prend ainsi une petite avance sur son concurrent Hulu.com (accessible uniquement aux Etats-Unis), lancé par NBC et News Corp. Le communautaire est en revanche un des points forts des sites de partage de vidéos comme YouTube. Bien qu'il soit axé sur la vidéo personnelle, YouTube est devenu un concurrent sérieux pour Joost, en multipliant les accords de diffusion avec des chaînes. La filiale de Google vient d'ailleurs d'annoncer un partenariat avec CBS, pour diffuser légalement des épisodes de série TV, dans leur intégralité. La lutte sera plus difficile que prévu pour Joost. (vu sur 01net.com)


  

   Lectures recommandées sur ce thème :


  Commentaires



Aucun commentaire dans la base de données
*Poster un commentaire :
Uniquement les membres peuvent poster des commentaires

Haut de page

© 2024 Technologue pro, cours électricité électronique informatique · © 2007 - 2024 Technologue pro - Ressources pédagogiques pour l'enseignement technologique en Tunisie
Usage dans un cadre strictement académique

Licence - Sitemap - Qui somme nous ? - confidentialité- Tunisie Index
J'accepte
Ce site web utilise des cookies. Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience sur notre site Web. Plus d'infos